Vous êtes ici : Accueil > Etre agriculteur > Progresser dans ses pratiques > C’est bon pour le climat > Stocker du carbone

Stocker du carbone

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Cinq leviers : les haies bocagères, l'agroforesterie, couverts en intercultures, l'optimisation de la gestion des prairies et l'agriculture de conservation


Les haies bocagères

Les haies sont des formations linéaires composées d’arbres et d’arbustes qui se retrouvent le long des champs, prairies et chemins. D’une largeur d’environ 10 m, elles servent souvent de délimitation des parcelles. On parle de bocage pour des paysages avec une forte densité et de haies bocagères et pour celles composées d’essences locales.

Les avantages de la haie :

  • limiter l’érosion des sols, 
  • favoriser la biodiversité, 
  • protéger les cultures et les animaux contre le vent et la chaleur, 
  • stocker du carbone dans les sols et dans le bois. 

Le bois peut être valorisé en matériaux ou en énergie. 

La plantation et l’entretien des haies doivent être pensés pour optimiser ses services et les débouchés du bois, tout en minimisant ses contraintes. Le développement de filières courtes col-lectives, avec des CUMA et collectivités, permet d’optimiser les chantiers et de sécuriser les débouchés.

Comment faire ?

LEVIERSOUTILS, CONSEILS, FORMATIONS, PUBLICATIONS ET LIENS UTILES

Mettre en place un plan d’aménagement et une gestion durable des haies (état de santé, gestion actuelle, voies d’amélioration)

OUTILS

CONSEILS

FORMATION

PUBLICATIONS

 

Planter des haies et du bocage performant techniquement et économiquement

OUTIL

CONSEIL

FORMATIONS

PUBLICATIONS

 

S’intégrer dans une filière de valorisation

OUTIL

CONSEILS

FORMATION

PUBLICATION

 

Progresser en groupe

RÉSEAUX

 
S'informer

LIENS UTILES

 

Ça vaut le "coût" !

  • Implantation : 6 à 15 €/100 m linéaires ; amortissement en 30 ans, aides possibles jusqu’à 80 %
  • Entretien (taille, recépage) : 10 à 30 €/100 ml/an
  • Débits chantiers déchiquetage : 10 à 120 m3/h
  • Coût de revient bois énergie (abattage/déchiquetage/transport/stockage) : 55 à 80 €/t plaquette sèche
  • Prix vente bois énergie : 75 à 110 €/t plaquette sèche
  • Rentabilité chaudière bois : entre 4 et 8 ans suivant l’énergie substituée et les aides (ADEME, collectivités)

Contacts

 

✉ Sarthe : Philippe GUILLET
Tél. 02 43 29 24 01

✉ Vendée : Emmanuel MONTAILLIER
Tél. 02 51 36 83 17


L'agroforesterie

L’agroforesterie est l’association d’arbres et de productions agricoles (végétales ou ani¬males) sur une même surface. Traditionnellement, les systèmes agroforestiers prennent la forme de systèmes bocagers ou de prés-vergers, associant arbres fruitiers et prairie. Aujourd’hui, toutes les configurations sont cependant envisageables : arbres fruitiers ou forestiers, associés tant à des prairies qu’à des cultures de céréales ou à du maraîchage autour ou à l’intérieur des parcelles. Pour l’agriculteur, les objectifs sont variés : 

  • diversification économique, 
  • protection intégrée des cultures (biodiversité, auxiliaires), 
  • amélioration du bien-être animal (effet brise vent, protection contre le soleil), 
  • atténuation des évènements extrêmes (création de micro¬climats)

En conséquence, les systèmes agroforestiers peuvent prendre de nombreuses formes, dépendant des objectifs poursuivis ainsi que des conditions pédoclimatiques locales.

Comment faire ?

LEVIERSOUTILS, CONSEILS, FORMATIONS, PUBLICATIONS ET LIENS UTILES

Redonner un potentiel productif aux espaces cultivés

CONSEILS

FORMATIONS

PUBLICATION

 

Valoriser le bois

CONSEIL

FORMATION

  • Mobilisation et valorisation du bois agricole
 

Progresser en groupe

RÉSEAUX

 
S'informer

LIENS UTILES

 

Ça vaut le "coût" !

  • Coût moyen d’implantation : 14 à 17 € par arbre en parcelle cultivée, 20 à 40 € en élevage (en fonction du type d’animaux sur la parcelle)
  • Coûts totaux annuels : 28 à 69 €/ha sans prise en compte des possibilités de subvention (permettant une réduction substantielle des coûts, voire un gain)
  • Coûts annexes (investissements en temps et en conseil) : 6,9 €/ha en moyenne, avec de fortes variations selon les exploitations.

Contacts

 

✉ Sarthe : Philippe GUILLET
Tél. 02 43 29 24 01

✉ Vendée : Emmanuel MONTAILLIER
Tél. 02 51 36 83 17


Les couverts en interculture

Les couverts en intercultures regroupent les repousses et cultures implantées entre deux cultures principales. Ils peuvent avoir différentes appellations selon leurs objectifs (CIPAN, engrais vert, couvert, dérobée, CIVE, etc.). 

Rendus obligatoires en zones vulnérables, les couverts permettent de lutter contre les fuites d’azote dans l’eau et les émissions associées. Retournés au sol, les couverts permettent d’accroître le taux de matière organique, la séquestration du carbone. Les couverts peuvent aussi aider à maîtriser le développement des ravageurs et adventices, et favoriser les auxiliaires. 

Les couverts récoltés ou dérobées peuvent être valorisés pour l’alimentation animale (en particulier lors de déficits fourragers) et la production d’énergie dans le cadre de la méthanisation.

Comment faire ?

LEVIERSOUTILS, CONSEILS, FORMATIONS, PUBLICATIONS ET LIENS UTILES

Choisir des variétés adaptées

OUTILS

FORMATION

  • Adapter son couvert végétal à ses objectifs

PUBLICATIONS

 

Améliorer ses itinéraires culturaux, ses modes d’implantations et observer le comportement des cultures

OUTILS

CONSEIL

FORMATIONS

PUBLICATIONS

 

Maîtriser ses coûts de production

OUTIL

PUBLICATIONS

 
Progresser en groupe

GROUPES

 
S'informer

PUBLICATIONS

 

Ça vaut le "coût" !

  • Semences : variable de 15 €/ha (avoine, tournesol, moutarde) à 60 - 80 €/ha (mélanges)
  • Préparation/semis : 30 à 130 €/ha selon itinéraire
  • Destruction : 20 €/ha (déchaumage), 70 €/ha (labour), 10 €/ha (chimique)
  • Coût total couvert : 75 à 280 €/ha (moyenne 140 €/ha)
  • Coût repousses : 25 à 90 €/ha
  • Économies d’azote culture suivante : 5 à 50 €/ha

Contacts

✉ Responsable d'équipe du LARCA : Isabelle LECOMTE
Tél. 02 43 29 24 16

Gorupe Agriculture de conservation

✉ Virginie RIOU
Tél. 02 41 96 75 49

 

Groupe Culture

✉ Bénédicte BAZANTAY
Tél. 02 53 46 63 14

✉ Samuel GUIS
Tél. 02 41 96 77 20

✉ Philippe RABILLER
Tél. 02 43 29 24 18


Optimiser la gestion des prairies

Les prairies sont les surfaces en herbe destinées à l’alimentation des ruminants, par le pâturage et/ou le fauchage sous forme de foin ou d’ensilage. On distingue :

  • les prairies permanentes : implantées depuis plus de 5 ans ou naturelles, elles n’entrent pas dans une rotation ; on y distingue les prairies peu productives (landes, parcours…) 
  • les prairies temporaires : semées pour une durée de 4 à 10 ans sont composées soit de  légumineuses, soit de graminées, soit de mélanges; elles rentrent dans la rotation ;

Elles ont un lien fort au terroir pour les productions de lait et viande. Les prairies contiennent un stock de carbone très important (environ 70 t C/ha).

Comment faire ?

LEVIERSOUTILS, CONSEILS, FORMATIONS, PUBLICATIONS ET LIENS UTILES
Allonger la durée du pâturage et optimiser son plan de gestion des prairies (durée du pâturage, économiser des apports de fourrages stockés, diminuer les effluents stockés, …)

OUTILS

CONSEIL

FORMATIONS

PUBLICATIONS

 

Ajuster sa fertilisation et accroitre sa production végétale

OUTILS

CONSEILS

FORMATIONS

PUBLICATIONS

 

Progresser en groupe

RÉSEAUX

 
S'informer

LIENS UTILES

PUBLICATIONS

 

Ça vaut le "coût" !

  • Augmenter le pâturage de 20 jours : gain de 50 kg eq CO2/ha/an et économie de 15 à 30 €/ha (20 à 40 €/VL)
  • Allonger la durée des prairies temporaires (5 ans) : gain de 620 kg eq CO2/ha/an et économie de 100 à 120 €/ha
  • Réduire la fertilisation de manière dégressive sur les prairies productives : gain de 100 kg eq CO2/ha et économie 8 €/ha
  • Augmenter le chargement sur les prairies peu productives : gain de 850 kg eq CO2/ha/an et économie 2 à 4 €/ha.

Contacts

Valoriser vos prairies

✉ Loire-Atlantique : Jean-Luc GAYET
Tél. 02 53 46 60 00

✉ Maine-et-Loire : Aude BRACHET
Tél. 02 41 96 76 20

✉ Mayenne : Stéphanie GUIBERT
Tél. 02 43 67 38 70

✉ Sarthe : Bénédicte BLIN
Tél. 02 43 29 24 51

✉ Vendée : Grégoire DUFOUR
Tél. 02 51 36 83 57

 

Pousse de l'herbe et réseau 

✉ Pousse de l’herbe : Stéphanie GUIBERT
Tél. 02 43 67 38 70

Réseau viande & lait : service Végétal
Tél. 02 51 36 83 20

La technique sans labour

  • Périmètre : grandes cultures, prairies, élevage
  • Maturité technique : bonne, nombreuses références existantes
  • Gain potentiel GES : 5,7 millions t eq. CO2/an en 2030.
  • Rentabilité : bonne, nécessite un investissement pouvant être considéré comme du renouvellement de matériel mais économie de carburant et de travail
  • Temps associé : faible, diminution du temps de travail lié au labour

La technique du sans labour consiste à semer en gardant les résidus végétaux sur la parcelle. Ces résidus permettent de préserver l’humidité nécessaire à la germination des graines semées. Grâce à cette technique, le travail du sol est évité permettant de limiter le déficit en eau. De plus, la couche végétale réduit l’érosion et augmente le taux de matières nutritives du sol. Utilisé de la bonne manière, avec une bonne rotation, le sans labour améliore la stabilité structurale du sol, son activité biologique mais aussi la biodiversité de la parcelle.

Comment faire ?

LEVIERS    OUTILS, CONSEILS, FORMATIONS, PUBLICATIONS ET LIENS UTILES

Implanter sa prairie au meilleur moment

CONSEIL

FORMATIONS

PUBLICATIONS

 

S’initier au sans labour

CONSEIL

FORMATIONS

  • Mieux connaitre mon sol pour améliorer sa fertilité 
  • Découvrir et comprendre le rôle de la faune du sol (catalogue)

 

PUBLICATION

 

Pratiquer le sans labour

OUTILS

CONSEILS

FORMATION

 
S'informer

LIENS UTILES

PUBLICATIONS

 
Progresser en groupe

GROUPES

 

Contacts

 

Connaître ses sols

✉ Loire-Atlantique : Florian VASSAL
Tél. 02 53 46 64 01 - 06 23 96 72 60

✉ Maine-et-Loire : Virginie RIOU
Tél. 02 41 96 75 36

✉ Mayenne : Fabien GUERIN
Tél. 02 43 67 36 92

✉ Sarthe : Alexandre HATET
Tél. 02 43 29 24 29

✉ Vendée : Mathieu ARNAUDEAU
Tél. 02 51 36 82 27