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Diagnostic prairial, suite à la sécheresse : quelle(s) décision(s) prendre ?

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La dégradation d’une prairie est multifactorielle : sécheresse et/ou des erreurs techniques de conduite de l’herbe. Ceci conduit à des dégradations agronomiques qu’il faudra également corriger ; pour exemple, une prairie déjà infestée d’agrostis début 2022 le sera encore bien plus début 2023.

En identifiant la cause, un sol compacté et mal aéré, on pourra réagir.

Pour assurer la couverture des besoins fourragers 2023, il est judicieux de faire un état des lieux des prairies dès à présent. Techniquement, il est impératif de réactualiser son bilan fourrager sortie d’hiver avec les UGB 2023 et un rendement potentiel estimé pour déterminer l’urgence des décisions à prendre.

Il faudra ensuite prioriser les prairies à retourner afin de conserver suffisamment de surfaces en 2023.

Les règles de décisions sont d’abord techniques (besoin fourrager), économiques (coût de réensemencement) avant d’être règlementaires et administratives (ne pas dégrader le ratio de surfaces en prairies permanentes pour la PAC). C’est bien la performance (quantitative et qualitative) qui doit être l’indicateur principal (à adapter en fonction des objectifs de lait/VL et/ou de GMQ).

Pour le diagnostic, il faudra explorer toute la surface de chaque parcelle (parcours en zig-zag) et identifier :

  • Taux de plantes fourragères productives et le taux d’indésirables
  • Taux de trouées végétatives colonisées par les annuelles
  • Taux d’espèces indésirables (annuelles, vivaces)

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