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Implantation des prairies : productivité et pérennité

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Une prairie bien implantée est le 1er gage de productivité et de pérennité. Les coûts engagés lors du semis direct incitent à tout mettre en œuvre pour le réussir.

Implantation des prairies : soigner le démarrage

Une prairie bien implantée est le 1er gage de productivité et de pérennité. Les coûts engagés lors du semis, entre 150 et 250 €/ha de semences et entre 90 et 115 €/ha de mécanisation, incitent à tout mettre en oeuvre pour le réussir.

Semer dans de bonnes conditions d’humidité

Les bonnes conditions d’humidité du sol sont indispensables à une bonne levée de la prairie. Les conditions météorologiques sont donc déterminantes.

Les conditions d’installation se dégradent actuellement avec une sécheresse parfois marquée. Pour des semis sans labour, il peut s’envisager dès maintenant dans les situations peu marquées par la sécheresse qui bénéficient des pluies orageuses.

Pour les principales espèces fourragères, le semis peut s’envisager jusqu’à fin septembre. Au-delà, il est préférable d’opter pour un semis de la prairie sous couvert d’un méteil ou d’une céréale.

Un sol bien préparé pour un bon enracinement

Obtenir un bon enracinement sera la garantie d’une meilleure aptitude des plantes à résister à la sécheresse. L’objectif est d’avoir un sol fin, bien émietté en surface et rappuyé en profondeur. Après labour, il est conseillé de rouler avant le semis. Dans tous les cas, un passage de rouleau type cultipacker après le semis assurera un bon contact entre le sol et la graine.

Une bonne préparation du sol permet de bien contrôler la profondeur du semis. Les espèces prairiales ont majoritairement des petites, voire très petites graines. Leurs réserves sont faibles. Semées trop profond, les pertes à la levée vont être importantes. Il faut viser de semer dans le 1er cm de sol sans laisser les semences en surface où elles seront exposées au desséchement et aux ravageurs. Les herses légères derrière le semoir et le passage du rouleau peuvent suffire à les enfouir.

Une répartition des graines homogène

La répartition des graines doit être la plus homogène possible pour limiter les zones de sol nu propices au développement d’espèces adventices. Le semis est possible avec un semoir à céréales en relevant les descentes ou un semoir en ligne avec faible écartement (8 à 12 cm). Le semoir centrifuge "à engrais" reste une alternative possible mais la densité de semis est difficile à maîtriser et nécessite de prendre ses repères sur des petites surfaces.

Après le semis, il faut rester vigilant aux limaces et éventuels autres ravageurs herbivores (lapins, chevreuils…). Une exploitation précoce de la prairie, par le pâturage dès l’automne ou par une fauche ou un pâturage précoce au printemps, sera l’étape suivante pour la qualité de la prairie.

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