Chercher à maîtriser la filière de l’amont à l’aval
Maîtriser totalement la filière
Des filières intégrées en coopérative
Celles-ci ont en effet développé des outils, des process et des savoir-faire leur permettant une très forte autonomie.
La maîtrise d’une filière, de l’amont à l’aval, semble permettre de faciliter la coordination entre les différents maillons et donc un fonctionnement optimisé. Celle-ci permet aussi une certaine indépendance, une autonomie, notamment dans les choix techniques liés à la culture et les choix économiques, en proposant plusieurs débouchés pour une même culture par exemple. Enfin, cette maîtrise offre la possibilité d’une plus grande traçabilité des produits.
Des formes juridiques réunissant producteurs et industriels
Une autre forme de maîtrise d’une filière est ici illustrée par l’exemple d’une association entre producteurs (agriculteurs) et transformateurs (industriels) sous une forme juridique officielle : une SAS.
Établir des partenariats
Des partenariats sans "statuts" définis
La maîtrise peut aussi être partielle et sans réels statuts définis. C’est le cas de l’exemple où les différents "maillons" de la filière, production, récolte, valorisation sont assurés par de "simples" partenariats.
À CONSULTER ÉGALEMENT :
Un cas d’étude situé en Vendée, travaille sur des partenariats entre "éleveurs" et "céréaliers". Ces derniers cherchent à modifier leurs rotations pour inclure de nouvelles cultures et les rendre viables économiquement. Pour les éleveurs, le problème est la dépendance à l'égard du marché mondial, qui les pousse à acheter du soja au Brésil, par exemple, avec un impact carbone très élevé et d'autres effets dangereux. L'étude de cas a été initiée sur la base de ces conclusions par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire dans le cadre du projet DiverIMPACTS. Il se focalise sur une nouvelle "filière" : le partenariat entre agriculteurs.
Projet DiverIMPACTS
Des collectifs d’agriculteurs structurés en association
Enfin, dans une maîtrise "partielle" de la filière, on note malgré tout une volonté d’organiser la production, la communication et la diffusion au sein d’une association officielle de type loi 1901.