Elevages de gros bovins en Pays de la Loire : Situation et tendances
Les élevages bovins reculent de l’ordre de -17 % au cours des 5 dernières années (tous systèmes et toutes dimensions confondus), et depuis 2010, c’est plus du tiers des élevages bovins qui a disparu.
Le cheptel bovin ligérien s’établit à plus de 2 149 000 têtes au 1er janvier 2023. Le repli du cheptel souche est plus récent que celui des élevages. Après un relatif maintien sur la 1re partie de la décennie 2010, le cheptel de vaches allaitantes recule sensiblement depuis 2018. Le cheptel de vaches laitières s’est conforté jusqu’en 2018-19, mais s’infléchit depuis. L’entame du recul de la production de bovins mâles de plus de 8 mois (principalement jeunes bovins de 8 à 24 mois) est un peu plus ancien et remonte à la fin des années 2000.
Ces évolutions traduisent les conséquences de nombreux facteurs qui ont impacté les filières bovins viande et bovins lait : rentabilité des capitaux investis, renouvellement des générations et transmission des capitaux, charge en travail, opportunités de spécialisation notamment laitière, crise de vocation, etc…
En s’appuyant sur la typologie bovine ligérienne, cette note détaille ces évolutions au plan statistique, sans s’attarder sur l’analyse de leurs causes. Elle présente une actualisation des grands types d’élevages bovins au 1er janvier 2023 et leur évolution depuis le 1er janvier 2018.
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