Abeille
Dernière mise à jour le 09 août 2024
La contribution économique de l’apiculture à l’agriculture est estimée à plus de 900 millions d'euros, soit près de 40 % du chiffre d’affaires de la valeur des végétaux agricoles en Pays de la Loire.
La Région des Pays de la Loire a élaboré une stratégie co-construite avec les représentants de la filière apicole le 2 octobre 2017. Les grands axes retenus sont :
Ces orientations font partie de la stratégie agri-alimentaire partagée des Pays de la Loire 2016-2020.
La nécessaire transition agro-écologique que connait le monde agricole depuis le début des années 2000, pour répondre aux enjeux environnementaux de notre société et améliorer la résilience des systèmes aux changements climatiques, implique des modifications de pratiques et des investissements. Afin de répondre à cet enjeu, les pouvoirs publics mettent en place, à différentes échelles, des programmes d’aides à l’évolution des pratiques agro-environnementales telles que les Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC) ainsi que des aides aux investissements matériels, immobiliers (bâtiments) et spécifiques (équipements). Ces aides sont principalement financées par l’Europe, l’Etat, la Région, l’Agence de l’eau, l’Ademe et les collectivités territoriales.
Les MAEC sont des mesures du second pilier de la Politique Agricole Commune (PAC) européenne. Et doivent donc être sollicitées dans le cadre de la télédéclaration PAC. En Pays de la Loire, le dispositif MAEC est très dynamique et certains exploitants sont impliqués dans la démarche depuis plus de 20 ans. Cependant, chaque réforme PAC apporte son lot de changements. Aussi il est indispensable de prendre un rendez-vous d’expertise en 2023 auprès de votre opérateur de territoire, si vous souhaitez vérifier votre éligibilité ou poursuivre votre implication dans le dispositif MAEC.
Parce que l’apiculture contribue au développement des végétaux sauvages et agricoles, il est primordial de répartir les ruches sur tout un maillage territorial.
Grâce à la pollinisation et au choix des emplacements de ruchers, l’apiculture contribue au développement des espèces végétales sauvages (forêts, parcs régionaux…) et de certaines cultures (céréales, oléagineux, arboriculture, semence, fourrages). Dans notre région, les végétaux entomophiles (pollinisés par les insectes) représentent au moins 40 % de la valeur totale des végétaux agricoles, soit 900 millions d’euros
Les affaiblissements et les mortalités d'abeilles sont importants dans les Pays de la Loire à raison de 40 % du cheptel en 2017. Ils ont nécessité la mise en place d'un observatoire spécifique (OMAA) construit par des apiculteurs et géré par un vétérinaire, pour alerter les Pouvoirs publics.
Depuis des millions d’années, les insectes entomophiles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes à fleurs et aujourd’hui, contribuent à la reproduction de 70 % des espèces végétales destinées aux ressources alimentaires. Pour 4 principales raisons, l’abeille domestique, apis mellifera, est un pollinisateur exceptionnel :
L’apiculture impacte positivement la biodiversité, selon le chercheur entomologiste Bernard VAISSIERE (Pollinisation entomophile, écologie des invertébrés – INRA Avignon) :
L'apiculture contribue également à l'activité économique végétale. Il est important de souligner que l’apiculture contribue à la pollinisation de 80 % des végétaux dans le monde et, indirectement, à la diversité alimentaire humaine : en effet, de 30 à 50 % du bol alimentaire de l'homme est issu de la pollinisation.
En effet, de nombreux fruits, légumes, oléagineux ne pourraient pas être produits à si faible coût si les colonies d’abeilles et les apiculteurs, par le choix de disposition des ruchers, ne réalisaient un travail nécessaire de pollinisation.
Pour toutes ces raisons, une aide est spécifiquement accordée aux apiculteurs pour reconstituer leur cheptel.
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Nathalie BELZIC PATOUILLERE
Conseiller en Développement Territorial