Être en veille sur les différents débouchés possibles pour les co-produits d’une culture

Historiquement c’est pour la paille et sa fibre que le chanvre a été cultivé : isolant pour l’écoconstruction.

Plus récemment, les producteurs se sont intéressés à sa graine, qui peut soit être pressée pour aboutir à de l’huile pour l’alimentation humaine et sous-produire des tourteaux utilisés dans l’alimentation animale, soit être décortiquée pour être mangée telle quelle par les consommateurs. A partir de ces produits, les agriculteurs ont aussi fait des essais de transformation en lait ou savon de chanvre.

Le responsable technique de l’activité chanvre au sein de la coopérative met bien en avant que "le chanvre, au niveau des marchés, c’est une plante qui a de nombreux débouchés et très variés. Après une étude de marché, la direction de la coopérative a vu qu’il y avait un créneau sur le marché de l’isolant et s’y est lancée. Aujourd’hui, pour nous, les débouchés sont multiples : la chènevotte (paillage pour paysagistes, pour particuliers, petite litière), la fibre (panneaux d’isolation, plasturgie, marché de l’automobile, papeterie), le chènevis (graine pour l’oisellerie et l’alimentation humaine) et enfin les poussières et déchets (micronisation : lames de terrasse en composite par exemple)".