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Dernière mise à jour le 21 mai 2024
Les agriculteurs ont à cœur de faire évoluer leurs pratiques pour répondre à leurs valeurs, aux demandes réglementaires, aux attentes de la société en général. Cela peut porter sur le type de système d'élevage ou de culture, les conditions de travail, la préservation des ressources, le bien-être animal, les enjeux des transitions de tous types. Pour faire reconnaître et valoriser ces orientations, les professionnels agricoles peuvent choisir d'adhérer à des chartes ou des certifications qui attestent de la qualité de leurs productions et en augmentent la valeur ajoutée.
Conduire un élevage requiert un large savoir-faire professionnel pour assurer la sécurité et la qualité des aliments. Cette réalité est souvent méconnue et c’est face à ce constat qu’il est apparu essentiel à la profession à la fin des années 1990 de renouer le dialogue avec les citoyens au travers d’engagements crédibles et vérifiables formulés par les éleveurs.
Créée par la Fédération nationale bovine (FNB) et la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) en 2019, la Charte des bonnes pratiques d’élevage est une démarche collective volontaire initiée par les éleveurs de bovins qui a les 3 objectifs suivants :
Cette charte évolue pour bien prendre en compte les évolutions des pratiques des éleveurs, des attentes des citoyens et du contexte réglementaire. La dernière évolution de cette charte a eu lieu au printemps 2022 (5e version de la démarche).
L’adhésion à la Charte se fait sur la base d’une démarche volontaire et individuelle de l’éleveur. En adhérant à la charte des bonnes pratiques d’élevage, version 2022, l’éleveur s’engage sur 64 pratiques essentielles, regroupées en 7 domaines. La visite « Charte », réalisée tous les 3 ans par des techniciens agréés, est une occasion privilégiée pour l’éleveur de faire le point sur ses pratiques et de prendre conscience des éventuelles marges de progrès qu’il peut avoir.
Portée par un grand nombre d’acteurs de la filière laitière (laiteries, organismes de conseil, contrôle laitier, GDS, etc.), cette démarche est déployée à l’échelle nationale : elle rassemble environ 97 % des éleveurs laitiers français. Ces pourcentages élevés traduisent la force de l’engagement des éleveurs au service de la qualité et de la transparence de leurs pratiques vis-à-vis du public.
La coordination de la charte est gérée dans les régions par les maîtres d'oeuvre régionaux. Pour les Pays de la Loire, cette mission est assurée par la Chambre d'agriculture Pays de la Loire.
Lancé en 2005 par l’ANICAP, le Code mutuel rassemble la grande majorité des éleveurs-livreurs des Pays de la Loire. L’objectif de cette démarche est de suivre les évolutions réglementaires et donc positionner le Code mutuel comme un outil de progrès et d’accompagnement des éleveurs, notamment en terme de conditionnalité et comme un outil de communication et de sécurité auprès du grand public.
Cette démarche permet d'anticiper les évolutions à venir en préparant les éleveurs à une réglementation les responsabilisant. Le référentiel intègre les exigences de la réforme de l’identification, de la conditionnalité et du paquet hygiène.
Concernant la conditionnalité, le code mutuel est un outil de préparation au contrôle. Il ne reprend pas tous les points de la conditionnalité mais permet d’améliorer ses pratiques au fur et à mesure de l’adhésion. En effet, les points « non validables » sont basés sur la plus grande exigence de la conditionnalité. De plus, des éléments du paquet hygiène sont intégrés à la conditionnalité.
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Margot CADU
Chargé de mission filière caprine