Les éleveurs multiplient les précautions sanitaires
Dès la traite, le lait est stocké dans un tank à 3 °C pour une bonne conservation, trayons et salle de traite sont nettoyés avec soin, des analyses régulières permettent de suivre la qualité… Le lait d’une vache malade est systématiquement écarté.
Leur profession est solidaire
La couleur des plastiques d’enrubannage des bottes de fourrage correspond à une cause : le rose contre le cancer du sein, le bleu contre le cancer de la prostate, le jaune contre le cancer des enfants. Un centime par botte est reversé. Des surplus de lait sont régulièrement donnés aux Restos du coeur.
Ils entretiennent le paysage
Sans les agriculteurs, la campagne serait très différente. Élaguées, taillées, nettoyées, les haies coupent le vent, apportent de l’ombre au bétail et abritent une riche biodiversité. Leurs racines mieux ancrées au sol contribuent aussi à lutter contre l’érosion. Certains sèment des couverts mellifères au printemps pour nourrir les abeilles l’été.
Ils savent répondre très vite aux enjeux
La crise de la vache folle a conduit à mettre en place une traçabilité sans faille : avec le bouclage, chaque bête est suivie de sa naissance à sa mort sur un répertoire national. Élevage, abattoir, découpe, sont également identifiés. La profession s’astreint aussi à un recyclage strict de ses déchets et à réduire au maximum ses consommations et ses rejets.
Ils innovent en permanence
Détecteurs de chaleur, podomètres, salle de traite… Ces dispositifs connectés permettent de suivre la santé de chaque vache et d’adapter son alimentation. Mais il peut aussi s’agir de nouvelles cultures – mélanges d’espèces pour une nourriture plus riche, betterave fourragère pour l’apport en sucre qui augmente la matière grasse du lait – ou de médecines douces comme l’acupuncture ou l’ostéopathie pour limiter le recours aux antibiotiques.