Le confort des animaux est une priorité
Les éleveurs multiplient les attentions pour le bien-être animal : cases privatives pour les truies, ouvertures et lumière naturelle pour les volailles, jouets – chaînettes pour les poules et poulets, balles à mâcher pour les porcs –, brumisation, musique…
Les éleveurs recourent aux médecines douces
Écoute comportementale, homéopathie, phytothérapie, acupuncture, autovaccination, ensemencement de bactéries naturelles dans le tube digestif et l’environnement… Aujourd’hui, les éleveurs anticipent et limitent au maximum le recours aux antibiotiques.
Ils lavent l’air pour réduire les odeurs
Tous les animaux ont une odeur plus ou moins forte qui se diffuse en fonction des vents et de la topographie. Les systèmes de lavage de l’air qui sort des bâtiments captent les poussières, les bactéries, l’ammoniac et donc les odeurs. Souvent, les fosses de lisier sont couvertes. Planter des fleurs et des haies permet aussi d’atténuer la perception.
L’automatisation bénéficie aux animaux
Pesée automatique (volailles), alimentation automatique pucée (volailles et porcs), régulation d’ambiance (température, lumière, hygrométrie…), robots de nettoyage… Avec l’automatisation, l’éleveur passe plus de temps auprès des animaux et prévient mieux les problèmes : plus de proximité, de confiance réciproque et de confort.
Les effluents d’élevage sont une richesse
Fientes, fumiers, lisiers, sont des ressources naturelles qui permettent de fertiliser les champs et de réduire le recours aux engrais chimiques. Elles sont généralement stockées pour être épandues quand la plante en a le plus besoin. Très prisés en cultures et en prairies, les effluents peuvent être envoyés en station de compostage ou méthanisés pour produire de l’énergie.