La culture sous serre est vertueuse
Sous serre, il y a moins de ravageurs et de lessivage, on peut donc limiter les apports : moitié moins d’eau et jusqu’à 80 % d’intrants en moins. L’univers clos de la serre est aussi bien adapté aux auxiliaires de culture : insectes prédateurs des ravageurs, bourdons pour la pollinisation, plantes de service…
Le maraîchage est une culture de proximité
À l’origine, le maraîchage était une culture périurbaine de produits très périssables. La proximité du consommateur est donc une vraie tradition. À ce titre, le renouveau du manger local constitue pour les maraîchers une forme de retour aux sources.
Les maraîchers nourrissent toute la population
Les maraîchers sont à la base de l’alimentation : ce sont eux qui fournissent les fameux cinq fruits et légumes quotidiens recommandés. Et surtout, ils nourrissent aussi bien les véganes que les plus farouches viandards.
Il y a différentes formes de maraîchage
Le maraîcher peut produire en plein champ, en utilisant parfois de petits tunnels (chenilles) en plastique. Il peut étendre ses créneaux en pleine terre avec des serres froides. Ou produire hors sol, la serre pouvant alors être en verre et chauffée pour étendre la saisonnalité. La serre est destinée en priorité aux cultures fragiles : tomates, concombres.
Ils consomment l’eau avec parcimonie
Étymologiquement, maraîchage vient de marais : il faut de l’eau pour cultiver des légumes composés de 85 à 95 % d’eau. En production hors sol sous serre, les maraîchers n’apportent à la plante que le strict nécessaire en goutte-à-goutte, le surplus est collecté et réutilisé sans aucune perte. Au-delà, le maraîcher s’appuie sur son expérience et la connaissance de son terrain. Il peut aussi conforter ses décisions d’irrigation avec des carottages ou des sondes reliées à son ordinateur.