Dernière mise à jour le 08 avril 2025
La loi EGALIM, entrée en vigueur en 2018, impose aux établissements de restauration collective des exigences strictes en matière de qualité nutritionnelle, de durabilité des approvisionnements et de réduction du gaspillage alimentaire. Elle vise notamment à améliorer la qualité des repas servis, favoriser les produits locaux et de saison, et limiter l'usage de produits transformés. Dans ce cadre, la plateforme Ma Cantine joue un rôle essentiel en permettant aux gestionnaires de cantines de transmettre leurs données, contribuant ainsi au suivi de la mise en œuvre des mesures de la loi.
La campagne de collecte des données 2025 sur Ma Cantine a été prolongée jusqu’au 6 avril 2025 et révèle une forte progression par rapport à 2024. En effet, les données provisoires (à début avril) indiquent que près de 1 700 télédéclarations unitaires ont déjà été réalisées dans les Pays de la Loire, soit une augmentation de 900 par rapport à l'année précédente. Ces télédéclarations concernent environ 2 400 cantines, sur un total de 3 700 inscrites, représentant ainsi un taux de télédéclaration de 65 %. À titre de comparaison, la campagne 2024 (prolongée jusqu'à fin avril) avait enregistré 891 télédéclarations unitaires pour 1 333 cantines, soit un taux de 58 %. A savoir cette autre nouveauté pour 2025, une correction des données déclarées est possible du 16 au 30 avril 2025, permettant d’appliquer un droit à l’erreur.
Une télédéclaration unitaire peut regrouper plusieurs sites de restauration, comme c’est souvent le cas pour les cuisines centrales qui télédéclarent pour leurs cantines satellites. Cette évolution témoigne de l'engagement croissant des collectivités pour répondre aux exigences de la loi EGALIM.
La Chambre d'agriculture joue un rôle clé dans cette dynamique. Elle aide les collectivités à mieux comprendre et mettre en œuvre les critères EGALIM, notamment en matière de qualité des produits et de sourcing local. Elle guide les cuisiniers et responsables des achats des restaurants collectifs dans l'identification des signes de qualité, facilitant ainsi leur démarche pour atteindre les objectifs fixés par la loi. Grâce à ces efforts, la restauration collective progresse vers des repas plus sains, durables et responsables.
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Virginie BOUREAU
Conseiller en Développement Territorial