Sol,
Productions végétales
Dernière mise à jour le 10 janvier 2025
En matière de fertilisation azotée, tous les agriculteurs sont confrontés au même dilemme : un déficit d’azote pénalise immédiatement la production, tandis qu’un excès pèse sur les coûts de production et risque de provoquer des pollutions de l’eau, des sols et de l’air.
Pour répondre à ces enjeux, une initiative "Optimiser les ressources en azote" a été mise en place au niveau national pour faire la promotion des actions permettant d’atteindre rapidement une meilleure connaissance et une meilleure utilisation des différentes sources d’azote pour maintenir des systèmes d’exploitation viables.
Cette initiative a permis de lister des leviers d’action pertinents avec 2 axes principaux :
Le groupe technique régional a choisi d’axer sa communication sur 3 thématiques :
Ce panel de solutions doit tenir compte de chaque région, de chaque stratégie d’entreprise en termes de productions, de leviers actionnables, de commercialisation.
Une aide à la décision permet aujourd’hui l’accompagnement de chaque exploitant dans cette nouvelle adaptation. Il faudra compter sur des assolements plus diversifiés, des cultures moins gourmandes en azote, la progression des engrais verts (légumineuses en intercultures) et des sources d’engrais organiques, le choix variétal et les Outils d’Aide à la Décision déjà disponibles pour affiner la fertilisation azotée des grandes cultures en particulier pour le blé et le colza (MesSatimages).
Favoriser les meilleures méthodes pratiques qui limitent les pertes par volatilisation d’ammoniac
Favoriser les apports durant les conditions climatiques optimales pour l’efficacité des engrais azotés
Implanter et récolter des légumineuses fourragères ou prairiales dans le système de culture monospécifique
Semer des cultures compagnes associées au colza pour rendre le colza plus robuste (et réduire la dose d'azote apportée)