Dernière mise à jour le 16 mai 2024
Echange parcellaire : inciter les exploitants à restructurer leur exploitation et mobiliser les collectivités dans le cadre de l’environnement et des Plans climat air énergie territorial (PCAET)
Au quotidien, de nombreux engins agricoles se croisent sur les routes. Le regroupement parcellaire est un outil de restructuration des exploitations agricoles et d’aménagement du territoire pour un cadre de vie amélioré : il permet de limiter le trafic agricole, d’améliorer la sécurité routière et le confort des habitants, et de réduire les impacts sur l’environnement.
L’échange parcellaire est une démarche volontaire et amiable par laquelle les exploitants s’accordent pour échanger une ou plusieurs parcelles dans l’objectif d’améliorer les conditions d’exploitation. L’opération peut concerner deux exploitations (échange bilatéral) ou davantage (échange multilatéral).
Les 3 modes d’échanges parcellaires :
- Réduire les déplacements en particulier dans les traversées d’agglomération
- Renforcer la sécurité routière
- Diminuer la consommation d’énergie
- Réduire les gaz à effet de serre
- Mieux gérer l’assolement, optimiser les amendements
- Réduire les coûts de production des entreprises
- Favoriser la transmission des exploitations.
Un parcellaire contraint les agriculteurs dans leurs choix stratégiques et dans leurs pratiques. L’échange parcellaire constitue donc un levier très intéressant pour initier une démarche de diminution de l’impact carbone et environnemental des exploitations agricoles.
L’impact environnemental a été chiffré sur les 5 exploitations laitières du groupe (146 ha échangés) : la surface totale en prairies a augmenté de 30 ha et 65 ha supplémentaires sont accessibles au pâturage par les vaches laitières. 1 400 mètres linéaires de haies ont également été plantés.
- St Père-en-Retz (44)
- St Brévin-les-Pins - Corsept (44)
- Petit Mars (44)
- Port-Saint-Père (44)
- Les Touches (44)
- L’exploitation d’un îlot de 10 ha de culture de maïs situé à 5 km et à 10 km du siège d’exploitation représente respectivement un surcoût de 900 € et 1 600 €
- Pour l’épandage de lisier, le coût et le temps passés sont multipliés par 3 en s’éloignant de 10 km.
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