Une chèvre = un premier soutien
En donnant une chèvre vous offrez l'espoir de sortir de l’extrême pauvreté. Faute de revenu suffisant, cette chèvre permet dans un premier temps de constituer une épargne ; elle représente un capital sur pied qui participe à la sécurisation de la famille.
La chèvre se reproduit bien, se nourrit facilement et demande un investissement de départ peu important. Ainsi l’élevage de chèvres peut devenir une activité génératrice de revenus importante dans ce contexte d’extrême pauvreté (la plupart de ces femmes n'ont accès qu'à 1 voire 2 repas par jour).
Lors de leur passage en Pays de la Loire, les femmes du Sud Kivu ont pu témoigner : "Dans notre communauté, le respect d'une personne commence par le nombre de tête (animaux) qu'il possède. Et le bétail est possédé par les hommes. Alors, quand une femme violée, répudiée par le mari, maudite par la communauté, vient à posséder une chèvre - elle retrouve alors toute sa dignité et le respect de la communauté. Une femme qui possède une chèvre est plus valorisée qu'une femme qui possède un mari !".
A terme, une activité génératrice de revenus
Cet élevage vise à générer des revenus substantiels nécessaires pour payer la scolarisation des enfants, les soins de santé, ainsi que les autres besoins quotidiens de la famille. L’élevage de petits ruminants est une activité secondaire ne servant nullement à l’autosuffisance alimentaire de la famille.
Néanmoins le taux de croissance du cheptel se situe entre 60 à 160 % pour les caprins. Certaines femmes pourraient avoir pour objectif de posséder un troupeau de 12 à 15 femelles reproductrices, afin de vendre chaque mois deux caprins, tout en gardant un effectif constant.
Cet élevage va permettre également d’améliorer la pratique agricole par l’utilisation de la matière fécale des chèvres dans les champs.
Notre objectif : 780 chèvres distribuées grâce à vos dons
110 femmes ont bénéficié d’une première distribution de chèvres financée par Afdi en 2021. Elles sont achetées sur le marché local à raison de 50 € par tête pour un animal de 15 à 25 kg de poids vif (et 30 € pour un chevreau). La première mise-bas des chèvres a permis d’élargir le cercle de femmes impliquées dans le projet (chacune prend l'engagement d’offrir un chevreau à une autre femme dans le besoin). Actuellement 220 femmes ont une chèvre ou un chevreau.
Pour donner un coup d’accélérateur à cette action, Afdi fait appel à votre générosité afin de permettre aux 780 femmes restantes de bénéficier également d’une chèvre. Le don comprend également les soins vétérinaires, ainsi qu'une journée de formation sur l’alimentation et la construction d’un abri.
Un don de 50 euros = 1 chèvre | Un don de 30 euros = 1 chevreau
Il s'agira d'un don à un organisme d'intérêt général qui vous ouvre droit à une réduction d'impôt sur le revenu égale à 66 % du montant versé dans la limite de 20 % du revenu imposable. Un don de 50 € ouvre par exemple droit à une réduction d'impôt de 33 €.
Votre don peut être réalisé en ligne ou en envoyant un chèque à l'ordre d'AFDI
avec la mention "don de chèvre" à l'adresse suivante :
AFDI Pays de la Loire
9 rue André Brouard,
49105 ANGERS
ATTENTION : au moment du paiement en ligne, vous n'êtes pas obligé de contribuer au fonctionnement de Helloasso. Il vous suffit de cliquer sur modifier, puis cocher la case "je ne souhaite pas soutenir Helloasso".
Notre partenaire en République démocratique du Congo
Dans un rayon de 60 km autour de Bukavu, au Sud-Kivu, 1 000 femmes victimes des violences de guerre se sont regroupées pour créer la Solidarité des Femmes Paysannes pour l'Amélioration de l’Agriculture (Sofepagri). Cette union rassemble 67 groupes locaux constitués en 7 associations. Les femmes membres de la Sofepagri pratiquent une agriculture de subsistance afin de se réinsérer dans une société dont elles ont été exclues suite aux violences sexuelles qu’elles ont subies.
Un contexte de violence persistant
Depuis plus de 25 ans, la République démocratique du Congo (RDC) est éprouvée par les guerres et les violences meurtrières dans l'Est, notamment au Sud-Kivu. Entre guerres, viols et famines, les victimes directes et indirectes sont innombrables. Experts et historiens se livrent à une guerre des chiffres concernant le nombre de morts qui s’établit, selon les études, entre plusieurs centaines de milliers et plusieurs millions de personnes.
Le Docteur Mukwege, ancien étudiant au CHU d’Angers, fondateur de l'hôpital de Panzi au Sud-Kivu, a reçu en 2018 le prix Nobel de la paix pour son action en faveur des femmes victimes de viols utilisés comme armes de guerre. Les Kivu restent l'épicentre des violences sexuelles contre lesquelles Denis Mukwege, tente inlassablement de mobiliser malgré les menaces, estimant à "120 le nombre de groupes armés dans l'Est du Congo". Les équipes du Docteur Mukwege ont soigné plus de 50 000 femmes victimes de violences sexuelles.
40 à 60 % de ces femmes ne peuvent pas retourner dans leur village d’origine, en raison de l’ampleur de leurs blessures, de l'insécurité actuelle ou, le plus souvent, de la stigmatisation profonde entourant la violence sexuelle. Ces femmes deviennent victimes de discrimination et de rejet car considérées comme une honte.
AFDI Pays de la Loire bénéficie du soutien du Docteur Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018.