Les vignerons luttent contre le temps
Gelées tardives de plus en plus fréquentes, orages, grêle, sécheresse… Le dérèglement climatique impose de nouvelles pratiques : taille tardive, échelonnée, plantation d’arbres autour ou dans les vignes, adaptation des porte- greffes et des cépages…
Ils entretiennent le paysage
Sans les vignerons et les couleurs changeantes du paysage viticole, la campagne serait très différente. En bordure de parcelles, ils entretiennent les haies qui coupent le vent, contribuent à lutter contre l’érosion et abritent une riche biodiversité qui favorise le développement d’auxiliaires de culture.
Ils s’inscrivent dans des démarches de progrès
La viticulture est très impliquée dans les démarches de progrès agricoles, notamment le label AB, la certification Haute Valeur environnementale (biodiversité, usage limité des traitements phyto et fertilisation) ou Terra Vitis (viticulture responsable) avec des audits très réguliers.
Ils se protègent naturellement
Au XIXe siècle, le greffage des cépages nobles sur des pieds résistants au phylloxera qui détruisait le vignoble européen a apporté une réponse naturelle à une redoutable crise. Le choix du porte-greffe est aujourd’hui un aspect essentiel de la conduite de la vigne, notamment pour l’aider à résister aux aléas climatiques.
Les vignerons innovent en permanence
Les vignerons améliorent sans cesse leurs pratiques. Ils sèment des couverts végétaux dans l’interrang pour favoriser la vie du sol et mieux stocker le carbone. Ils pratiquent la pulvérisation antidérive ou confinée avec des panneaux entourant la vigne pour récupérer en moyenne 50 % du produit appliqué. Ils participent à des expérimentations de ruches connectées pour comprendre et favoriser le comportement des abeilles en milieu viticole…