Rencontrons Michel de Loire Authion, un éleveur de vaches laitières de 57 ans, associé en EARL. Il a déjà identifié une personne pouvant reprendre son exploitation. Voilà le portrait du cédant moyen d'Angers Loire Métropole. En raison du nombre élevé d'agriculteurs dans cette commune, elle compte également la majorité des exploitants de plus de 55 ans. La production laitière est particulièrement représentée chez les cédants, tout comme la structuration en société.
Les chiffres rassurants de cette étude se trouvent dans la proportion de personnes interrogées ayant déjà identifié un repreneur, une catégorie cochant la case pour 37 % des répondants. Cela reflète la tendance positive des agriculteurs à anticiper de plus en plus leur transmission. Cependant, 49 % sont toujours en réflexion, n'ont pas identifié leur repreneur, ou envisagent de vendre pour agrandir, laissant ainsi une certaine incertitude sur l'avenir de leurs exploitations.
Les exploitations dont les agriculteurs n’ont pas identifié de repreneurs représentent une surface de 3 662 ha, il s’agit presque de la surface de la commune d’Angers. L’enjeu est donc de taille et reste une priorité pour garantir l’activité agricole du territoire. D’autant que les projets des candidats à l’installation sont souvent très différents des exploitations à reprendre et nécessite beaucoup d’ajustements.
La crédibilité de ces résultats est renforcée par la participation de deux tiers des personnes interrogées. Cette étude, menée par la Chambre d'agriculture au nom du ministère de l'agriculture, mérite d'être explorée en détail.
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