L’arrêté PAR7 a été signé par le préfet de région fin avril 2024 et celui-ci entre en vigueur dès ce 1er juillet. Ci-dessous, les évolutions essentielles et impactantes pour cet été et fin d’été. Courant septembre, un poster de présentation complète de cette nouvelle directive nitrates sera adressé à toutes les exploitations de la région.
Sur l'ensemble de la zone vulnérable
Les épandages avant colza sont déplafonnés à 160 kg d’azote total/ha et 80 kg d’azote efficace pour les semis réalisés avant le 31 août. Au-delà de cette date, les apports sont limités à 100 kg d’azote total/ha et 50 kg d’azote efficace.
L’implantation des couverts intermédiaires en couverture longue :
- Avant le 15 septembre suite aux cultures récoltées avant le 15 août
- Avant le 30 septembre suite aux cultures récoltées entre le 15 août et le 1er septembre
- Avant le 31 octobre suite aux cultures récoltées entre le 1er septembre et le 20 octobre
En Zone d’Action Renforcée (ZAR)
L’exploitant devra désormais choisir entre la mise en place d’une couverture végétale en interculture courte (entre une culture principale récoltée en été et une culture semée à l’automne) ou la réalisation d’un reliquat entrée hiver (REH) sur l’une des 3 cultures principales présentes en ZAR.
L’interculture courte peut être obtenue par :
- le semis d’un couvert maintenu au minimum 6 semaines,
- des repousses de colza denses et homogènes spatialement, maintenues au minimum un mois (3 semaines en cas d’infestation par l’altise),
- des repousses de céréales, denses et homo¬gènes spatialement, maintenues au minimum 6 semaines, dans la limite de 50 % des surfaces en interculture courte à l’échelle de l’exploitation.
L’interculture courte n’est pas obligatoire dans les situations suivantes :
- pour les îlots culturaux dont la date de récolte est postérieure au 15 août,
- pour les îlots concernés par la technique du faux-semis,
- ou encore ceux infestés par des vivaces (dans ce cas, une déclaration préalable à la DDT(M) est nécessaire).
Si tous les îlots en ZAR sont concernés par ces 3 exceptions, l’exploitant réalise alors obligatoirement une analyse de REH.