Parcourir 5 km en tracteur pour travailler une seule parcelle ou affourager ses bêtes faute d'accès aux pâtures : c'est le quotidien de nombreux agriculteurs qui n'ont pas un parcellaire groupé autour de leurs bâtiments. Le comble étant de croiser parfois des collègues faisant le trajet inverse ! S’il n’existe pas de parcellaire idéal pour une exploitation agricole, il est cependant possible de l’améliorer en effectuant des échanges parcellaires amiables, qui permettent de substantielles économies et d’améliorer les conditions de travail.
Après avoir réalisé des échanges amiables en 2018, un éleveur laitier de Montrevault-sur-Evre (49) témoignait ainsi : "Grâce aux échanges, la surface pâturable attenante aux bâtiments est passée de 6 ha à 30 ha, améliorant ainsi l’autonomie des animaux". Il a depuis cessé son activité, cédant sa place à deux jeunes agriculteurs qui ont pu mettre en place un robot de traite.
Quant à David MARY, également éleveur laitier à Montrevault-sur-Evre (49), il estime que les échanges réalisés avec son voisin "ont permis de regrouper des petites parcelles et de supprimer les recoins difficilement exploitables".
Avec l’appui de la Chambre d’agriculture Pays de la Loire, Mauges Communauté poursuit son soutien aux projets d’échanges amiables, en prenant en charge les coûts administratifs d’une telle opération. Pour en savoir plus sur ce dispositif une réunion d’information est proposée aux exploitants intéressés le mercredi 4 décembre 2024 à 10 h, à la salle du Grenier de Beaupreau-en-Mauges (le Relais du bois, 4 rue ND du bon secours au Pin-en-Mauges).