3 cas viennent d’être confirmés en Vendée lundi 13/11/2023.
De ce fait, la zone régulée s’est étendue et englobe assez largement la région des Pays de la Loire. Les signes cliniques de la MHE sont très proches de ceux de la fièvre catarrhale ovine et se manifestent principalement chez les bovins et les cervidés ; la maladie se traduit notamment par de la fièvre, des ulcérations du mufle, du jetage (nez qui coule) et des boiteries. Les moutons, les chèvres et les camélidés sont réceptifs au virus (c’est-à-dire qu’ils peuvent s’infecter), mais ne présentent pas de signes cliniques (c’est-à-dire qu’ils ne sont pas malades). Au titre de la réglementation européenne, il y a des mesures aux échanges pour les mouvements d’animaux entre les Etats membres de l’Union européenne et une déclaration obligatoire des foyers par la France à la Commission Européenne. Les éleveurs doivent déclarer les suspicions et les cas à leur vétérinaire sanitaire. Il s’agit d’une maladie vectorielle, qui ne se transmet pas directement d’animal à animal mais qui nécessite la présence d’un moucheron piqueur (culicoïdes) pour être transmise d’un animal à l’autre, d’où les mesures de désinsectisation. Elle se détecte via une analyse PCR individuelle qui peut mettre en évidence la présence du virus chez un animal. La maladie ne se propage pas directement d’un animal à l’autre via le contact ou des rassemblements d’animaux. La principale difficulté concerne donc les mouvements d’animaux entre la zone régulée et la zone indemne. Pour sortir de la zone régulée (hormis les mouvements vers les abattoirs), il faut une PCR individuelle négative après une désinsectisation datant d’au moins 14 jours.