La saison 2022 avait bien démarré avec une bonne implantation des colzas et couverts précoce. La douceur du début d’automne et les pluies faibles mais régulières ont maintenu une croissance plutôt élevée jusqu’à l’hiver.
Pour les semis d’automne des céréales, la pluviométrie faible et bien répartie a permis aux semis précoces et tardifs de bien s’implanter. Les températures douces de janvier ont permis au colza de pousser de façon continue. En début de printemps, on a des blés plutôt à bonnes biomasses, mais le fait marquant de la campagne restera la sécheresse très marquée depuis mars avec accélération des stades en pénalisant parfois le remplissage des grains.
Des épisodes d’orages plus ou moins violents parfois accompagnés de grêles ont pu engendrer de la verse ou de la casse localement en Mayenne, Vendée et Sarthe.
Le retour timide des pluies fin-juin a été bénéfique pour toutes les cultures d’été mais trop tardive pour compenser les pertes en terres séchantes sur cultures d’hiver. Elles ont pu pénaliser les PS (poids spécifiques) et temps de chute sur blé dur ou sur orge.
Les récoltes record en précocité ont démarré au 15 juin pour les orges avant de se terminer avant le 14 juillet en bocage tardif. Les rendements cette année sont directement reliés à la profondeur de sol et à la pluviométrie sur le mois de mai.
Les résultats sur colza sont mitigés avec des écarts selon les réserves utiles des sols. Sur blés, les remplissages de grains ont pu être limités mais les rendements sont parfois meilleurs qu’attendus au vu de la sécheresse. En orge des résultats restent moyens avec des PS plutôt bas.